En cette fin d’année 2007, les Nantis se sont ligués pour enfoncer un peu plus ceux qui ne le sont pas.
Assis sur leurs privilèges et bien chauffés, ils se moquent éperdument du sort de leurs concitoyens dans la misère en zappant de leur univers le mot "Fraternité".
Et quand il s’agit de répartir la fameuse retraite par répartition, ils bloquent sans aucun remord ni complexe le pays. Belle solidarité ! Belle preuve d’Humanité dans ce pays des Droits de
l’Homme.
Notre Président, s’est engagé à diminuer leur nombre de plus de 20 000, mais le commun des mortels souhaiterait que ce soit par centaines de mille. En effet, il suffit de pousser une porte au hasard pour se trouver face à une personne chargée d’une mission de service public et que l’on dérange manifestement, soit dans ses conversations personnelles, son café et autres… Quand on a la chance d'avoir une présence !
Je ne suis certainement pas le premier, ni le dernier dans ce cas de figure.
Par exemple, en octobre 2007, j’ai dû m’aventurer dans le maquis administratif français qui, censé nous aider à mieux vivre en France, contribue à nous empêcher d’avancer en opposant une inertie
incommensurable à tous nos efforts et de trouver une solution rapide à un problème par un sens du service particulièrement nul.
Comme cela pourrait s’appliquer à de nombreux organismes, il est inutile de les nommer ici ; certains y reconnaitront malgré tout quelques uns tellement leur image correspond bien au constat sur le terrain.
Au commencement de l’histoire, un organisme censé nous aider, m’a induit en erreur et conduit un de mes fils à suivre ses études dans un autre département. Comme les
voyages forment la jeunesse, je n’ai rien trouvé à redire. Sauf que, quelques temps après, la communauté territoriale, censée prendre en charge les déplacements SNCF de mon fils, ne voulut pas le
faire sous prétexte qu’il aurait pu choisir un Lycée parmi ceux dont il dépend.
Se déclarant cependant prête à réviser sa décision, si je pouvais lui prouver que mon fils ne pouvait y trouver une classe à son pied.
Fort de ce challenge, je suis retourné vers le premier organisme. Qui, tout de go, m’a indiqué qu’il était incompétent (bel aveu !) pour satisfaire à cette requête et m’a envoyé vers un autre qui, à ses yeux, pourrait le faire. Inutile de vous dire que ce dernier m’a envoyé lui aussi vers une autre entité avec en sus un léger sourire en coin, sans toutefois avouer son incompétence.
Lorsque j’arrivai à l’adresse indiquée, évidemment je n’y trouvais personne. Une dame m’a tout de même rassuré en disant que si, normalement une secrétaire venait de temps en temps. Alors je m’inquiétai de la Direction. Oh mais Monsieur on ne peut pas rencontrer Monsieur le Directeur comme cela…
Ceci aurait pu être la fin de l’histoire, mon problème étant dans un cul de sac administratif, enlisé dans les sables mouvants.
Seul, face à ma colère de contribuable qui finance à grand frais et malgré lui tout ce système inutile, je n'avais en tête qu'une seule pensée, certes à la mode après le Grenelle de l’environnement ; une bonne action pour la sauvegarde de la planète serait de débroussailler tout ce maquis administratif (vous trouverez un exemple ci-contre d'un essai de cartographie de ce type de maquis) car tous ceux que j’ai vu ce jour là et qui m’ont fait faire de nombreux kilomètres pour rien étaient chauffés et occupaient des espaces qui pourraient servir à loger les sans abris !
Quelques temps plus tard et grâce à Internet, j’ai trouvé une adresse électronique où j’ai posé ma demande comme une bouteille à la mer.
Ô miracle ! Quelqu’un a répondu quelques jours après, probablement un jour de présence minimale pour être en mesure d’exiger son salaire.
Je vous donne en mille ladite réponse par téléphone : « Désolé ! On ne reçoit pas de Public. ». Ce qui est une évidence en France pour un Service Public.
C’est donc la preuve par neuf que c’est bien par centaine de mille que le nombre de Fonctionnaires (ou Ponctionnaires) peut être diminué sans que la Nation en pâtisse
pour autant.
Bien au contraire on ne s’en portera que mieux car n’étant plus là pour nous induire en erreur ou ne pas répondre à nos questions, cela nous fera gagner du temps et diminuera d’autant nos
impôts !
Que ces gens passent de bonnes grèves (Probablement à la maison) !
On s’en fout ! On peut bien les ignorer, ce n’est que monnaie rendue de leurs pitoyables prestations administratives et humaines.
I have a dream : Que cette communauté territoriale et que toutes ces entités parfaitement inutiles disparaissent au plus tôt de notre espace vital. Nos poumons y trouveront leur compte.